« Sophie ça veut dire sagesse... »
Et si l'histoire de Sophie n'était qu'une machination, un rêve éveillé partagé en direct sur une scène imaginaire construite de lumière et de musique ?
Un monde raconté par une enfant de 28 ans mais ne sachant plus qui est le guide ?
La musique, le théâtre, la pensée ? Avec AliWoman, je souhaite créer un spectacle qui mêle intrinsèquement théâtre et musique. L'idée n'est pas nouvelle mais mon expérience dans le milieu de l'opéra, l'utilisation de la musique en live dans la majorité de mes spectacles m'incite à poursuivre un travail de recherche toujours plus nourri au fil du temps.
Je ne crois pas qu'il y ait d'art majeur. Il y a l'art et différents outils pour parvenir à transmettre une émotion, une impression, souvent un espoir. La scène comme lieu de réflexion, un lieu sacré dans lequel se pose l'éternelle question du sens que l'on donne à nos vies.
C'est ce que fait Sophie. Elle navigue à vu et nous entraîne lentement dans un monde parallèle, celui des rêves, des cauchemars, de l'imagination qui nous permet souvent d'échapper à une réalité faite d'ombre et de lumière. Ici se situe justement la part mystérieuse que je souhaiterais toucher. Créer un moment hypnotique, suspendu, comme une parenthèse, une digression poétique suffisamment longue pour déstabiliser le spectateur dans ses repères.
Un voyage troublant notre vision de la réalité pour mieux la retrouver.
Fascinée par la force de « The Greatest », Mohamed Ali, elle entre dans le costume de AliWoman, une super-héroïne, en quête de soi, avec la volonté de réparer les injustices,
Sophie parviendra-t-elle à trouver la paix ?
Laurent Laffargue